Je n'ai pas besoin de confirmer. Mr memo est déjà passé par là.
C'est bien le jeu de Mickey autre que sur un piano, comme on pouvait parfois l'entendre dans le quartet avec JP Fouquey en 82/83 où tous deux alternaient synthé et piano selon les morceaux abordés. Une intelligente complémentarité. Fouquey disait que Mickey lui avait tout appris durant la période du Riverbop.
Tous avaient une admiration sans borne pour lui.
Personnellement dès la première écoute en 80 sur l'intro très brève de Sowiloi des "Inédits" j'ai pris une grande claque émotive, tout comme sur le chorus magnifique d'Asseline sur Om Zanka.
Hier soir grande émotion, je pense particulièrement à la magnifique interprétation de Bill's Heart (Stella a su retenir son émotion, bravo !) et surtout à Auroville suivi de Dear Mac qui m'ont replongé 30 ans en arrière (yeux mouillés par des sensations remontant à la surface, le temps qui passe......).
Un certain questionnement sur la prestation d'un bassiste que je vénère, mais hier soir totalement hors sujet et frôlant à mon gout l'irrespect. Un mystère.
Il me fait penser à Dali, autre génie qui pouvait faire une grosse daube sous prétexte d'en être un. Heureusement tout le monde n'est pas dupe.
Bien que j'apprécie JP Viret son toucher et sa musicalité, je ne pense pas à lui en disant cela mais l'absence d'Alby Cullaz est terrible. Je n'en dirais pas davantage, certains me comprendront
Merci à Michel pour sa belle musique, ses magnifiques interprétations, et certainement son grand coeur, et aux musiciens qui hier soir lui ont rendu ce bel hommage.
Je me répète, mais Mickey, tu nous manques tellement.
Bonjour
Très beau concert, avec beaucoup d'émotion (celle qui vient des compositions de Michel Graillier), et de sourires (les musiciens pas dans le pathos). Félicité Thosz en version à quatre (Christian Vander piano et voix, Stella, Julie Vander et Isabelle Feuillebois voix) au début de la soirée a été un grand beau moment. Le solo de basse effectivement hors sujet et pas bien passionnant comme les deux chansons de Pierre-Michel Sivadier. De bons moments avec Christian Escoudé. Bill's Heart superbe version, Auroville toujours envoutant. Un petit regret ne pas avoir entendu Agharta ou Dream Drops, deux compos de premier ordre de Michel Graillier.
Merci
Keiser et
Sylvain pour vos pertinents messages qui résument bien mes ressentis de cette belle soirée en hommage à Michel Graillier!
Je ne vais donc pas répéter ce que vous avez si bien dit!
Les voix féminines étaient enchanteresses dans Félicité Thösz, où j'ai eu grand plaisir à réentendre la subtile Julie Vander, dans de très belles harmonies spécialement adaptées à ces trois vois féminines magnifiques, et Bill's Heart : Ha Stella! Mais jusqu'où ne s'arrêtera-t-elle pas?!
Quel chemin parcouru, lorsqu'on y songe, depuis "Le folklore Auvergnat"! Une ascension, un escalier qui monte vers les étoiles... Progresser dans le temps vers l'excellence avec une telle constance est assez remarquable, et je dois dire, encourageant pour toute femme à mon avis! Cela démontre qu'une femme peut se 'bonifier' dans le temps au delà des apparences factices, en révélant sa belle âme par son travail...
Je me délecte de dire que celle dont se moquait ce monsieur Jannick Top (entre autres) et que nous évoquerons ci-dessous, à ses débuts dans Magma, Stella Vander bien sûr, était particulièrement vibrante, touchante, émouvante, vraie. Toute en justesse, sans jamais une faute de placement ou de goût, sans effet superfétatoire, ses prestations de cette soirée furent époustouflantes de beauté! A pleurer (ce que certains d'entre nous fîmes dans l'ombre, je n'en doute pas!)...
Contre exemple absolu ce soir là : Jannick Top qui semble prendre le chemin exactement inverse!
Que reste-t-il du génie que nous adorions dans les années 70? Un pitre pitoyable dans un sketch
grotesque (mot entendu à plusieurs reprises dans le public) et apparemment aucunement préparé (alors que tous les autres musiciens se sont appliqués à répéter de très belles pièces), hors sujet et limite déplacé dans le contexte.
Les quelques 'retours' précédents du monsieur en 'invité' dans Magma et ses concerts de "Infernal Machina" ne m'avaient déjà pas du tout convaincue : j'y voyais déjà des déformations, facilités et je dirai même grosses (grossières?) ficelles éculées du 'show biz à papa' qui montraient que l'homme s'était depuis longtemps déjà endormi sur ses lauriers...
Mais à chacune de ses apparitions, il semble tomber de plus en plus bas, à tel point qu'on se demande s'il n'y a pas là une provocation délibérée envers le public mélomane du Triton. "Je te sers de la merde mais je suis Jannick Top et je t'emmerde" semble être désormais sa devise, et je n'ose pas croire une seule seconde qu'il n'en est pas conscient...
Bref, entre les blagues qui tombent à plat, une dextérité perdue, un développement qui ne va nulle part, son éternel 'toudoum-toudoum' sur une corde, comme une énième ressaucée de son unique œuvre [bon, j'exagère un tout petit peu] hors variétoche (De Futura), quelques essais d'harmoniques plates et ratées (Jaco Pastorius en mourrait de sidération de les entendre) et cerise sur le gâteau la demande de participation du public par claquements de mains et cris gutturaux pour marquer la rythmique 'tribale' (comme si nous étions au Stade de France avec Johnny Hallyday... ou un [mauvais] groupe de Métal), le tout avec un son, une fois n'est pas coutume, épais comme du papier à cigarette (à tel point que les contrebasses sonnaient plus rond à mes oreilles!), sa 'prestation' ne manqua pas de stupéfier l'auditoire qui se demanda un instant si c'était du lard ou du cochon. Les deux sans doute, conclurent-ils tous très vite d'après les témoignages recueillis à la sortie. En tout cas, ce n’était certainement pas de l'art, contrairement à tout ce que nous donnèrent les autres musiciens, qu'on soit plus ou moins sensible à leur démarche artistique.
Personnellement, je ne suis pas très réceptive à celles de Christian Escoudé et Pierre-Michel Sivadier, quoique je ne puis que reconnaitre la sincérité et la qualité de leur travail...
Tout le reste me fut assez délectable, avec une intensité progressant au fil de la soirée. Avec comme moments forts, outre ceux évoqués ci-dessus par
Keiser et
Sylvain et sur lesquels j'ai développé un peu (Félicité Thösz, Bill's Heart) :
- En ouverture, le 'piano solo' de Christian qui démarra sur un thème des "Cygnes et les Corbeaux" suivi d'un développement évoquant les thèmes marquants qu'il interprète habituellement dans ce contexte (une sorte de "meddley-best-of de "Christian Vander Solo"?)...
- J'ai apprécié l'approche simple, discrète, modeste et toute en délicatesse de Jérémie Ternoy qui a fait (lui) l'effort de venir répéter un morceau de Mickey [dont j'ai oublié momentanément le titre, rhââ, désolée, ça ne me revient pas, à cette heure tardive!], avec le contrebassiste Jean-Philippe Viret (au volume sonore un peu fort dans le contexte).
- 'Auroville' en effet "toujours aussi envoutant", 'Dear Mac' flamboyant, 'India' et 'My favorite things' de pure transe... J'en oublie... Plaisir de revoir Simon Goubert, même si j'ai trouvé qu'il manquait un peu de nuance à la batterie ce soir là...
- Quel bonheur de revoir le Christian Vander Quartet en... quintet! L'addition du trompettiste Aymeric Avice aux côtés de Jean Michel Couchet m'a séduite! Cela enrichit les textures musicales et les sonorités, entre thèmes à l'unisson et interventions solo de l'un ou de l'autre alternativement, c'était épique, passionnant!...
Je trouve
Keiser un peu sévère envers Philippe Dardelle et Emmanuel Grimonprez, sans qu'il les les nomme, même si Alby Cullaz nous manque (mais comme je ne l'avais jamais vu sur scène, peut-être que je ne peux pas vraiment me rendre compte...) En tout cas, j'ai trouvé le son très bon, et 'dieu' sait que c'est pas évident pour les contrebasses !!!
- Et en cette fin de soiré, après le cathartique "My favorite things", je me suis dit en moi-même, après avoir humoristiquement salué Christian Vander avant le concert avec un "bonsoir patron", que c'était bien lui le patron! ;D Qui ouvrit la soirée avec le minimalisme des piano-voix et la conclut par une transe tellurique et purificatrice! La messe était dite! Ravie de le voir à nouveau en pleine forme! Et dépassant, sinon 'enterrant' définitivement son alter ego bassiste sans même le vouloir une seconde, juste par son travail (il progresse au piano!...) et sa créativité jamais mise ni en sommeil ni au service de 'vulgarités'...
Mention très spéciale à la batteuse Micheline Pelzer, épouse Graillier, que je découvrais pour la première fois, accompagnant tout en douceur et nuances feutrées le superbe Bill's Heart chanté par Stella Vander... Souriante, lumineuse, discrète : mes hommages madame!
PS : Vraiment vraiment autre chose, comme dirait Vanmanu : Rien à voir, ce soir je suis allée à un concert de Guillaume Perret & The Electric Epic (que nous appelons parfois en rigolant avec Maahnt3 "Guillaume Perret & The Electric Bubu" ;D) dans une petite salle debout à Gennevilliers, bien équipée, avec un très bon son! J'ai dansé follement pendant 1h30 avec le 'front-man' à 1 mètre devant moi! Génial! Énorme! Expérience conseillée! ;D